Objets de méditation
by Julian X  /  poetry  /  10 Jul 2007
Le policier a trouvé Dieu
dans une machine à laver.
La scène : une femme morte,
son ventre coupé ; sa bébé,
pas encore née, volé et absente.
Ses deux enfants manquent aussi.
Une femme frigide
qui adorait les enfants
et qui a fait du baby-sitting
pour la femme morte,
a utilisé les ciseaux
pour couper le pneu du maman
et enlever la bébé sacrée.
Quelques jours après, la police
a trouvé cette bébé
dans une petite ruelle,
froid.
Jours de plus passent,
et la police cherche
la maison de maman encore.
Dans la machine à laver,
ils ont trouve le miracle :
les deux enfants.
On ne peut pas reconnaître
la forme enfante coupée
comme cela, battue
comme cela, purée
comme cela. Ils étaient
s'enchevêtrés, mis dans un potage
de l'eau et du sang. Mais
le coroner a dit, plus tard,
que les deux se sont noyé :
ils était encore vivants quand...
Mais chaque événement passe pour une raison
et Dieu, qui n'a pas créé le mal,
nous aime et nous aide.
Il y a quelques choses, comme les peintures
de l'ascension ou Jésus le bébé,
qu'on les voit et comprend
parfaitement dans un instant.
À la maison, le policier
regardait longtemps ses enfants --
les regardait et pensait d'eux --
et il a compris bien,
assez bien qu'il sait son nom ou aucun fait,
que ce n'est personne,
ici ou au ciel, sauf lui-même,
qui les protégerait.
ecrit 27 août et 26 septembre 2006
avec remerciements à Kathryn Klingabiel
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